Dès l’enfance, initié aux rythmes traditionnels par son père, c’est dans le « pays Bamiléké » que Jack Djeyim prend son inspiration.
En 1977, il débute sa carrière professionnelle à Bafoussam, au Club de la Payotte, avec le groupe Sapho Brothers.
Très rapidement, le groupe se tourne vers le Nigeria pour poursuivre son ascension.
Pendant cinq ans, les Sapho Brothers se produisent au Meeryland Night-Club. À force de travail, Jack tire toute la quintessence de sa guitare.
Il se nourrit pendant cette période de l’influence musicale anglophone du Nigeria.
Jackson Brown, Barclay harves James, James Taylor, Elton John, Cat Stevens et Bob Marley commodores,
kool and the gang sont ses repères, tandis que l’Anglais apparaît peu à peu dans son répertoire…
Cette détermination professionnelle permettra à Jack de vivre des rencontres musicales enrichissantes avec des artistes comme Geraldo Pino, Sony Okusun, Fèla Ransome Kuti, Third World…
Tony okoroji
En 1984, Jack Djeyim quitte l’Afrique, sa destination, la France, c’est la décision de commencer une carrière solo.
C’est aussi ses premières expériences d’auteur compositeur. En 1987, l’album Cherry Coco, qui résume son aventure africaine, sort en Afrique.
C’est l’époque d’une intense remise en cause face à une profession exigeante, qui le conduit à reprendre les études musicales à l’IACP. Jack ambitionne en effet d’acquérir l’aisance nécessaire, pour s’intégrer dans le « melting-pot musical » parisien.